dimanche 28 mars 2010

Chapitre 18

La colère de Vika

Blikkard hurlait de rage. Ses aigles avaient tué un guerrier. Le démon était néanmoins content qu’ils aient blessé Sovel’ha. Mais, comment allait-il annoncer son échec au maître ? Le roi des Drak’hels savait que les créatures des enfers étaient beaucoup plus fortes que les humains. Si Blikkard lui avouait qu’il avait menti, sa punition serait grande. Cependant, Vika ne pourrait pas se débarrasser de lui car il avait encore besoin du démon. C’était donc avec la confiance que le démon se dirigea vers la salle du trône.

Lorsqu’il arriva, le roi parlait avec Matern. Il leva les yeux et vit le démon. Vika sourit et dit :

  - Alors ?

  - Je... Ils ont tué un guerrier, maître.

Le roi se raidit et dit :

  - Tu vas tout m’expliquer. Tes aigles venus des enfers auraient dû être capables de tuer plus qu’un guerrier.

  - Euh.. Bien, les aigles... ne venaient pas des enfers. Je les ai créés, mais ils ne venaient pas des enfers.

  - ALORS TU M’AS MENTI, INSECTE ! QU’EST-CE QUI T’AS POUSSÉ À MENTIR À TON MAITRE ? hurla Vika.

 Je voulais vous rassurer... Qu’au moins Sadahell allait mourir. De toute façon, nous allons avoir sa tête tôt ou tard et je.

  - TAIS-TOI ! TU EN AS ASSEZ DIT ! JE VAIS TE PUNIR POUR CELA !

Le démon éclata de rire avant de répliquer :

  - Que vas-tu faire avec moi ? Me faire bouillir dans de l’huile ? Je te rappelle que tu as encore besoin de moi pour détruire les Vurmankas.

  - Il a raison, maître, balbutia Matern, Je déteste l’avouer à Votre Excellence, mais il a raison.

  - Tais-toi Matern. Je sais ce dont j’ai besoin ou non. Je sais donc que je n’ai pas besoin de Blikkard en ce moment. Tu vas te rendre à Cellinia m’attendre, dit-il en se retournant vers le démon, Et tu resteras là jusqu’a nouvel ordre. Va, et si je revois ta sale tête ici, tu seras torturé.

  - Bien, maître.

  - Ah, oui. Apporte des vivres. Des vivres pour les humains. Je sais que tu ne manges que des rats et des insectes, mais les guetteurs commencent à manquer de nourriture. Je savais que j’aurais dû envoyer des hommes moins gourmands, déclara le roi.

Le démon partit, le sourire aux lèvres. Dans le repère, tous les Drak’hels qu’il croisait le remerciaient d’avoir sauvé Vika. Cela le tannait. S’il n’avait pas été obligé de le sauver, il l’aurait laissé moisir, le roi.

  - Prendre de l’air va me faire du bien, pensa-t-il.

Il appela son serviteur et partit pour Cellinia. Pendant ce temps, le roi parlait avec Matern.

  - J’ai la sale impression qu’il se moque de moi, ce démon, tonna Vika, sarcastique.

  - Tout à l’heure, j’ai essayé de sonder son esprit. Ses barrières spirituelles sont impressionnantes !

  - Tu es fou, Matern ! Tu te rends compte que s’il n’était pas sous mon commandement, il t’aurait détruit d’un clignement d’œil ! Essayer de fouiller l’esprit d’une créature des enfers est perde la raison ! Mais... Cela démontre que tu es un adepte de fer. Tu seras récompensé pour ton action.

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