dimanche 28 mars 2010

Chapitre 31

Cellina

Dès que la poussière soulevée par l’atterrissage de Zéphir ne tomba, Sovel’ha vit Sadahell qui courait vers eux. Il se fraya un chemin entre les elfes intéressés par la dragonne avant de pouvoir parler au jeune homme. Lista descendit aussitôt qu’elle le put et elle courut vers le palais. Sadahell dit :

  - Sovel’ha ! Zéphir ! Où étiez-vous ?

  - Zéphir a découvert une chute. Nous sommes allés nous tremper un peu, expliqua Sovel’ha.  - De toute façon, j’avais laissé une note dans ma hutte. T’es pas allé voir ?

  - Non. Mais c’est le temps de partir. Selon Rika, nous atteindrons Cellinia avant le coucher de Gatu. Il faut se dépêcher ! Vite ! Va ramasser tes affaires ! Je vais chercher Pavori.

Sovel’ha obéit. Quelques minutes plus tard, tout le monde était prêt. Sur la place centrale, les elfes faisaient leurs adieux aux Vurmankas. Rika et Kala étaient sur la place.

  - Adieu, mes amis ! Jamais je ne vous oublierai ! Et merci pour tout ! leur dit Rika.

  - Oui. Grâce à vous, les Anciens n’existent plus, les prisonniers de ces monstres sont libres et les gnomes ne nous causent plus de problème. Les elfes vous doivent une faveur ! Une très grande faveur ! continua Kala.

  - Merci pour l’hospitalité ! Très chaleureuse ! complimenta Pavori.

  - Oui. Merci, approuva Sovel’ha.

< Nous reviendrons. > assura Zéphir.

  - En effet. Nous devons maintenant y aller. Adieu ! dit Sadahell.

Les dragons s’envolèrent, sous les exclamations des elfes. Après quelques heures, Sovel’ha tomba endormi. Pavori, lui, quand il n’avait rien à faire, parlait.

  - La vue est magnifique d’ici. N’est-ce pas, Sadahell ?

  - Hmmm... Oui, oui. Oh ! Regardez ! Cellinia !

Sovel’ha ouvra les yeux et les posa sur le petit village en ruine.

  - Ou du moins, ce qui reste de Cellina, grimaça le guerrier.

  - Arrêtons-nous pour la nuit, suggéra Sovel’ha.

  - Bonne idée, approuva Sadahell.

En atterrissant à l’orée de la Forêt des elfes, la première chose que Sovel’ha remarqua était des corps. Des corps humains. Étendus sur le sol, les deux corps avaient été transpercés. Le sang était repandu partout. Sovel’ha vit alors que le sang formait un message :

Prenez garde.

La mort est proche.

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