dimanche 28 mars 2010

Chapitre 30

Traîtrise et meurtres

Un homme se tenait sur la dernière marche qui menait au cachot. Il était vêtu d’une toge noire et un capuchon lui couvrait le visage. Il avait la main posée sur son épée au fourreau rouge sang.

  - Toi ! cria le fermier.

  - Oui... Je suis ici pour te donner ta récompense : la mort, soufflat-il d’une voie sinistre.

Il pointa le doigt vers la porte de la cellule. La serrure s’ouvrit. Jesta dit alors ;

  - Qui es-tu et que veux-tu ?

  - Je suis ton ennemi et je veux ta mort. N’essaie pas d’appeler tes guerriers, ils sont morts. Ou du moins, ceux qui ont essayé de m’arrêter. Je vais me charger des autres, une fois que je me serai occupé de toi.

Che’ko s’avança et dit :

  - Je ne te laisserai pas tuer ce pauvre fermier. Encore moins Jesta.

  - Me défie-tu ?

  - Peut-être, répondit le mage sur un ton moqueur.

  - Tu vas le regretter... Je suis né Vurmankas mais Vika m’a pris sous son aile. Je suis donc très fort au combat comme à la magie. KARM !

Une boule de feu fila vers le mage. Che’ko l’arrêta au dernier moment en créant un bouclier devant lui.

  - Est-ce tout ce que tu as ? Tu fais pitié. LARFOU ! continua l’homme.

Il pointa le doigt vers le mage et un éclair foudroya le mage.

  - ARRGGHHHH !

Le mage tomba sur ses genoux. Le roi et le fermier n’avaient pas bougé. Che’ko marmonna :

  - Fuyez.... Il est encore temps.... Vite !

Le fermier n’hésita pas. Il s’élança vers la sortie du cachot. Le roi le suivit, mais il glissa au mage :

  - Je vais revenir avec des renforts.

  - Vous n’allez nulle part ! Pestes ! GOURAFA LARFOUYO, KIPO- YU !

Le fermier, qui était dans l’embouchure des escaliers, reçut une décharge électrique et s’étala par terre. L’étranger sourit en regardant le pauvre homme secoué de spasmes. Soudain, Jesta leva son capuchon et le visage de l’espion apparut.

  - Non ! hurla l’espion.

  - Miko ! Mais... Je te croyais un des grands chefs ! Tu avais prêté serment au peuple ! cria Jesta.

  - J’ai brisé cet engagement. Vous n’êtes que des imbéciles. Pourquoi se contenter de capacités en combats, alors que je peux, en devenant l’espion des Drak’hels, faire encore plus de magie que Che’ko ? Le maître m’a dit de vous tuer. J’ai maintenant passé trop de temps ici. Une fois ma tâche accomplie, je vais aller rejoindre mon roi et son peuple.

Le fermier s’était relevé et il cherchait une arme. Miko ne l’avait pas remarqué. Il vit l’épée de l’espion accrochée à sa ceinture. Il inspira et tira l’épée de son fourreau.

Miko avait senti qu’on prenait son épée. Il songea au fermier. Il sourit et murmura :

  - Rends-moi mon épée.

Le fermier s’immobilisa, puis l’épée se mit à bouger d’elle-même. La pointe se tourna vers sa gorge.

Jesta ferma les yeux. Le spectacle était dégoutant. Le fermier baignait dans une mare de sang, l’épée prise dans le cou. Jesta essaya de s’approcher, mais Miko l’arrêta :

  - Non. Regarde plutôt ton ami, le tout-puissant mage. Ha !

Le roi se retourna. Che’ko, étendu par terre, respirait bruyamment.

  - Che’ko ? demanda le roi en s’approchant du mage.

  - Je vais Mourir, Jesta. L’éclair... Était ensorcelé. Non seulement... Il fait souffrir, mais... Il est comme... Un poison. Adieu, mon ami... Je n’aurais pas pu désirer une meilleure vie.

  - Non, Che’ko !

Le mage sourit.

  - Le sort est plus puissant que tu... L’imagines... Je ne peux l’identifier et je suis le mage... Le plus puissant... De la ville. Je ne vais pas survivre à cette attaque.

Sa tête tomba mollement sur le sol froid et humide.

  - Non, murmura le roi.

  - Oui. Kifa ! Viens ! dit Miko en reprenant son épée.

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